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Pupu-fait-le-Blog

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15 juin 2013

L'ANNEAU DE QUINCAILLERIE ( Franchement....!)

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Sofia, excuse moi d'être un peu direct avec toi, mais on doit avoir à peu près le même âge, et je t'aime bien, comme une cousine flemmarde et gâtée, la cousine retrouvée aux vacances d'été, qu'on doit sortir quand on va aux fêtes du camping sans les parents, disgracieuse mais tellement discrète ou mollasse qu'elle suit sans se faire remarquer, sinon par un grand de la bande à Bruno qui sait que son potentiel séduction ne lui vaudra aucune médaille cet été-là et qui envisage cette fille toujours assise à siroter salement comme une possibilité de devenir enfin un homme.
Sofia, t'as encore pas bossé! Tes premiers exposés en classe étaient vraiment fun pourtant, tu nous avais ému avec ta rédac sur les gamines blondes qui se suicident par ennui, tu nous avais intéressé avec ton récit sur le décalage horaire en Asie, tu avais même réussi à nous rendre une reine presque contemporaine, on sentait que tu t'étais éclaté avec ta maquette sur Versailles, t'avais tout fait toi-même, les petits macarons en pâte-à-sel et les minis calèches, cousus toi-même les jolis tissus qui mettaient du fashion dans le passé, peints de tes propres mains les petits meubles... Tu nous disais :"L'histoire, c'est nous, c'est vous!", et j'avais été fier de toi, je savais désormais que plus tard, tu aurais ta propre boutique ou que tu bosserais dans la presse, quittant régulièrement ton bled doré pour passer ton temps dans les avions et les défilés des capitales européennes. On aurait fait des diners quand tu serais passée par Paris, tu aurais mangé une petite salade en nous racontant tes derniers coups de coeur, les dernières rumeurs sur l'immortalité de Donatella, tes problèmes gastriques liés à une consommation corporatiste du champagne...
Sofia, merde, il est où ton regard? Pour te secouer un peu, t'as tourné un petit film dans ta ville, sur une histoire vraie, avec de beaux jeunes gens et de parfaites puputes, des images de vidéos-surveillance, de photos sur Iphone, Facebook... T'as demandé à tes voisins de tourner vite fait dans leurs baraques, à un pote de ta petite soeur de te faire une compil fucking nasty électro pas trop énervée, à tes copines gérantes de te prêter des fringues de marque, aux potes de ton père de venir filmer dans leurs clubs.... Putain, Sofia, tu te fous de moi là! T'as encore oublié de faire du cinéma! Je veux bien t'avoir défendu, mais là, que veux tu que je dise, à part que t'es une couleuvre? T'as pas regardé les dvd que ton père t'offre à noël ou quoi?
Franchement, t'as cru que ça allait passer d'enquiller 14 scènes en night-club, de nez qui sniffent, de voitures roulant à 4 à l'heure avec du gros son entre des palmiers languissants, de nous guider dans les mêmes maisons sur les hauteurs de L.A, de citer 1 styliste par minute, de même pas réussir à faire sourire avec le sketch répétitif de la mère Feng-Shui ou en baptisant "Crystal" un chihuahua dans une sèquence sous basse-tension?
Tu peux dire une fois " narcissisme", "vide","culte de l'apparence","perte de la réalité", même "consumérisme" tu peux Sofia! Mais tu peux aussi le faire chez toi, ou uniquement avec tes amis riches, ou juste derrière un écran sur un blog, mais plus dans une salle de cinéma! Sofia, y a déjà beaucoup de films à voir, certains qui mériteraient d'être vraiment vu, faut pas encombrer le circuit comme ça, voyons!
Le pire, c'est que tu ne m'énerves même pas, j'ai même pas envie de te foutre une torniole ou de te faire faire des travaux d'intérêts généraux. On va pas mettre son énergie à batailler contre les caprices tendances d'une cousine qui devait devenir un flan tôt ou tard.
Putain, Sofia, va voir ailleurs, fais ta vicieuse, va gratter des croutes et enlève tes lunettes de soleil! Fais ta bitch, merde!
Écoute, Sofia, si tu recommences, si je te chope encore dans un cinéma, j'espère que c'est que tu auras tourné au minimum en Belgique, un film colère sur la contestation des derniers ouvriers du charbons, pas moins ( pour te faire plaisir, tu peux ajouter une scène au ralenti de viol collectif d'une adolescente désoeuvrée par des syndicalistes bourrés et métèques, avec une bande-son smoothy planante, ok)! Ou ponds nous un blockbuster d'anticipation, avec des animaux géants qui torturent des humains moches, uniquement parce qu'ils sont moches!

Je te préviens, Sofia! 

Et va t'essuyer la bouche, t'as du beurre de cacahouètes sur les commissures!

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14 juin 2013

INTO DARKNESS

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Moi suis allé tout excité voir le nouveau Star Trek avec mes nunettes de soleil 3D dés la première séance, c'est spectaculaire en diable, mais d'un coup, j'ai plus rien compris du tout à l'histoire! Alors je me suis transformé en critique parisien, et j'ai bien vu qu'en fait, c'était un peu un remake science-fictif du fameux "secret du secret du secret de Brokback Mountain", car c'est surtout une très belle histoire d'amour impossible entre le beau spock (je suis charmé par son gros nez et sa coupe au bol, surtout quand il court) et le captain kirk. 
Sauf que c'est pas des pédales et qu'en plus, Spock, il n'est pas humain mais vulcain, ça le rend un peu catho strict, et lui, il sait ce que c'est de souffrir du racisme! Captain Kirk, c'est un gros baiseur, parce qu'il est super baraque, avec des tatoos et des yeux bleus, et qu il est un peu ce jeune chien fou qui a du mal avec l'autorité. Alors que Spock, il sort avec une collegue black, qui pleurniche certes, mais qui est cap de se télétransporter n'importe quand pour sauver des vies! 
Au début, y a du grabuge entre eux, car Captain kirk a failli faire foirer une mission sur une autre planète juste pour sauver la vie de Spock, qui était coincé dans un volcan en ébullition. Mais Spock, tout vulcain qu'il est, il a tout balancé à la hiérarchie, du coup Captain Kirk: viré! Et il se sent trop trahi par Spock. Donc il lui fait la gueule, Spock fait des excuses, il comprend qu il a été un peu rigide. En plus, c'est con, car tu sens qu'ils se respectent à fond dans le boulot, mais là, ça ne passe pas. 
Sauf qu'un méchant redoutable va foutre le bordel pile dans le bled où ils bossent, du coup ils vont se retrouver à faire de nouveau équipe. Et cette fois, Spock, qui est vraiment malin avec le méchant, il te l'embobine ni une ni deux, et en plus, il sauve le Captain Kirk, qui s'était retrouvé coincé sur le vaisseau du méchant, qui était en fait le vaisseau du Boss des gentils, qui avait décidé fourbement de venir buter les siens. 
Là tu crois que c'est fini, mais pas du tout! Spock, il a beau être fin stratège, mais leur vaisseau, il se barre en miettes et il va exploser sous peu contre la terre si personne fait rien. Soudain, alors que ça chie pas mal, il n'y à même plus l'électricité, car y a eu du feu, des accidents avec des trucs qui trainent dans l'espace, et bien Captain Kirk, il décide de risquer sa vie en allant dans le réacteur du vaisseau pour remettre le jus, car si tu rentres dedans, tu te fais griller par les radiations. Bon, il grille pas de suite, mais vu l'effort que ça lui demande, tu sens que ça doit être un peu comme dans un hammam tellement il souffle et il s'affaiblit. Il arrive au réacteur principal, et il t'y fout des grands coups de bottes, et hop il arrive à remettre les tuyaux l'un en face de l'autre, le courant revient, le vaisseau est sauvé! 
Spock il dit " c'est un miracle", sauf qu'il ne savait pas que Captain Kirk était parti faire le héros sacrifié, du coup quand le collègue irlandais, qu'on avait vu se bourrer la gueule dans un bar à extra-terrestres juste avant, l'appelle pour lui dire de rabouler sa couenne à la salle des machines, je peux te dire qu'il court le Spock, il a compris! Il arrive devant la porte du réacteur, y a le collègue irlandais qui essaie de retenir ses larmes, il peut rien dire! Spock va devant la porte, qui heureusement est vitrée, mais l'irlandais lui dit qu'il ne peut pas l'ouvrir sinon tout le vaisseau sera rempli de radiations. Et en bas au coin de la porte, comme un petit chien essoufflé, y a le fringuant Captain Kirk assis tout en sueur, il sait que c'est la fin, et là, c'est vraiment beau! 
Parce que le Captain, tout mariole et craneur qu'il est, il avoue à Spock qu'il a peur. Et Spock, comme il est vulcain, normalement les émotions humaines, il y comprend rien, il y a pas droit. Alors le Captain (faut imaginer qu'ils se regardent droit dans les yeux, Spock il s'est accroupi de l'autre côté de la porte, c'est intense), il demande à Spock comment faire pour ne rien ressentir. Et là, Spock, il a les larmes, en fait il ressent à fond la tristesse à cause de la mort imminente de son ami ( qui est donc selon moi plus qu'un ami!). Et le Captain, il crève! 
Et en fait, il sera sauvé par Spock, mais là c'est très complexe à expliquer, parce que un des collègues voit une sorte de marmotte qui devait être radiée par le réacteur se réveiller, du coup il dit qu'on peut sauver le Captain, à condition de choper du sang du méchant, qui a un sang de super héros, vu qu'il est à la base d'une autre planète. Donc Spock se lance à sa poursuite, la collègue black va venir l'aider in extremis, Spock il lui met sa race au méchant, parce que, oui, avant ça, il a parlé par ordinateur à Spock, mais celui de la série, qui est vieux, et qui est donc lui-même mais dans l'avenir, je crois. Au début, le vieux Spock, il veut rien lui lâcher, pour pas changer le cours des choses, mais il avoue finalement assez vite qu'il a déjà combattu ce méchant, qui s'appelle Kahn, et que ça a été chaud. Mais là, j'ai pas compris pourquoi le jeune Spock, ça lui a mis autant les nerfs. Bref, il chope du sang via une seringue du futur assez stylée à Kahn, qui finit calmé dans une fusée qui le congèle, et il sauve ainsi Captain Kirk!
Aujourd'hui, je vais voir sofia coppola, et comme son film s'appelle "Bling ring", je me demande si c'est pas l'histoire d'une sonnette de porte à Los Angeles!

 


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